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En Argentine, la présidente Cristina Kirchner est passée à l’offensive au sujet d’Alberto Nisman, ce procureur qui l’avait accusée le 14 janvier de vouloir protéger de présumés terroristes iraniens et avait été trouvé mort à son domicile quelques jours plus tard. Jeudi dernier, considérant que l’accusation n’était pas fondée, la justice avait décidé de classer l’affaire. S’exprimant ce dimanche devant le Parlement, Cristina Kirchner s’est indignée d’avoir ainsi été attaquée et a souligné des contradictions dans les positions de Nisman à son égard. À l’extérieur, des dizaines de milliers d’Argentins étaient venus soutenir la présidente.Reportage de Jean-Louis Buchet à Buenos Aires.