La corruption, fléau universel

Aux Etats-Unis, Sheldon Silver, président de l'Assemblée de l'Etat de New York depuis vingt ans, a été arrêté par le FBI. Un mot résume ce qu'on lui reproche : corruption. Sheldon Silver est accusé d'avoir touché six millions de dollars de pots de vin. En Chine, plusieurs centaines de personnes ont déjà fait les frais de campagne contre la corruption engagée par le président Xi Jinping. Au Brésil, dans le discours d'investiture de son deuxième mandat, la présidente Dilma Rousseff a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités. Alstom, société française, récemment rachetée par General Electrics, a accepté de payer 772 millions de dollars d'amende au Trésor américain. Alstom avait versé des pots de vin pour emporter des marchés asiatiques.

La corruption et la lutte contre la corruption sont omniprésentes dans l'actualité internationale. La corruption, moralement parlant, c'est mal, juridiquement parlant, c'est souvent condamnable. Mais économiquement parlant ? Est-ce qu'il y a une définition économique de la corruption ? Est-ce un facteur économique nuisible ou, au contraire, positif.

Questions posées par Jean-Pierre Boris à ses trois invités : Ariane Lambert Mogiliansky, professeur à l’Ecole d’économie de Paris ; Jacques Terray, vice-président de Transparency International France ; Jean-Yves Moisseron, économiste à l’Institut de Recherche pour le Développement. 

 

Au cours des dernières années, l'un des pays emblématiques à la fois d'une corruption d'état et de la lutte contre la corruption, c'est la Tunisie. Pourtant, quatre ans après la révolution et la chute de Ben Ali, la corruption gangrène toujours le pays. C'est un reportage à Tunis de Camille Lafrance.
 



 

Le Brésil vit, depuis plusieurs mois, au rythme du scandale Petrobras, du nom de la compagnie pétrolière nationale. Ce scandale pourrait coûter très cher au pays, tant l'entreprise pétrolière se retrouve en difficulté. Pour en parler, nous rejoignons notre correspondant au Brésil, François Cardona.


 
 

 

Les organisations financières internationales, le FMI, la Banque mondiale, mènent la chasse à la corruption. C'est particulièrement le cas en Afrique où les programmes d'aide de ces institutions sont conditionnées par ce qu'on appelle la bonne gouvernance. «La corruption, cela coûte très cher à l'Afrique subsaharienne»...
Interview AKERE MUNA

 

Autre puissance pétrolière où la corruption se porte bien, la Russie. C'est un reportage de Muriel Pomponne...

 

 

 

 

La corruption, il en a été question, cette semaine, au Forum de Davos qui réunit les grands décideurs internationaux. L'envoyée spéciale de RFI, Mounia Daoudi, y a rencontré Steve Almond, président «monde» du Cabinet d'audit Deloitte, un des géants du secteur. A ses yeux, la loi ne suffit pas à enrayer le phénomène. Interview Steve Almond, président de Deloitte.

 

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