A la recherche éperdue de la croissance

Partout, les gouvernements essaient de générer de la croissance. Si la France et l’Europe tournent au ralenti, l’Afrique apparaît comme la nouvelle frontière de la croissance. De son côté: la Chine, après trente ans de progression insolente, commence à donner des signes de faiblesse. Alors comment générer de la croissance et comment la transformer en développement ? Pour répondre à ces questions, trois invités autour de Jean-Pierre Boris: Cecilia Garcia Penalosa, professeure d’économie à l’Université d’Aix-Marseille, Guy Gweth, du cabinet d’intelligence économique Knowdys et Jean-François Ouvrard, directeur des études de Coe-Rexecode.

Quatre reportages :

  • A Dakar, le gouvernement veut sortir le pays du sous-développement en 20 ans. La priorité, c'est d’assurer la fourniture en électricité. Quatre nouvelles centrales verront le jour. Les travaux ont démarré. Bineta Diagne, s’est rendue sur le plus gros site, celui de Sendou, à la sortie de Dakar.
  • La croissance africaine fait des envieux. Mais, cette hausse des PIB ramène seulement le continent aux niveaux de richesse qu’il avait connus, il y a soixante ans. C’est ce qu’affirme l’économiste sénéglais Ndongo Samba Sylla.
  • Selon l’économiste Andrew Warner du FMI, les grands travaux d’infrastructures ne génèrent pas la croissance, dont on les crédite. Exemple avec la situation mexicaine où les énormes dépenses des années 1970 ont provoqué la crise de la dette des années 1980.
  • En Chine, la croissance donne des signes de faiblesse. Les usines sont en surcapacité et le marché immobilier regorge de biens qui ne trouvent plus preneurs. Des « villes fantômes » qui pèsent sur l’économie chinoise… portée justement par le secteur immobilier. Un reportage de la correspondante de RFI à Pékin, Heike Schmidt.

 

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