Face à la guerre en Syrie, la Suède a pris des dispositions inédites dans une Europe qui cherche plutôt à fermer ses frontières et à restreindre le droit d’asile.
Depuis 2013, tous les Syriens qui arrivent sur le sol suédois se voient accorder le droit d’asile et le droit de s’installer durablement dans le pays. L’an dernier, 80 000 Syriens ont donc saisi cette opportunité. Ils devraient être 90 000 cette année. Peut-être 100 000 l’année prochaine.
Pour certaines communes, surtout dans le sud du pays, qui accueillent la majorité de ces refugiés, les problèmes d’intégration, et d’infrastructures commencent à se faire sentir. C’est le cas à Södertälje, une ville de banlieue du sud de Stockholm. Et c’est le reportage de Pauline Curtet.
Officiellement, un cessez-le-feu a été négocié entre Kiev et Moscou, pour les régions séparatistes de l’Est du pays. En réalité, les combats, moins intensifs, se poursuivent, et les habitants fuient de plus en plus nombreux vers la Russie voisine. 387 000 personnes ont ainsi passé la frontière depuis le début du conflit, estime le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’Onu. Des réfugiés, pro-russes, aux discours politiques radicaux qui espèrent pouvoir voter aux élections séparatistes de dimanche prochain. Dans le sud de la Russie, près de Taganrog, Etienne Bouche est allé rencontrer des victimes en colère.
Symbole d’une identité commune retrouvée, le Musée de l’Histoire des Juifs de Pologne a ouvert ses portes, cette semaine, à Varsovie. Une communauté décimée par l’holocauste, et l’antisémitisme communiste, mais qui aujourd’hui fait entendre sa voix.
Polin, c’est le nom de ce musée, cela veut dire Pologne mais aussi « repose-toi ici » en hébreu.
Extrait du Grand reportage réalisé sur place par Maya Szymanowska, et explications de Damien Simonart.
→ Le site du musée : polin.pl
La tempête Ebola n’est peut-être pas complètement terminée en Espagne. L’infirmière Teresa Romera infectée par le virus est guérie, elle a pu quitter l’hôpital en début de semaine, ainsi que tous ses proches placés en observation. Mais, son mari a d’ores et déjà indiqué qu’il allait poursuivre l’Etat pour négligence. Un combat qu’il mène désormais avec le frère de Teresa, Jose Ramon Romero qu’on appelle le frère courage. Son portrait est signé François Musseau.