Le changement, c’est pour maintenant en Ukraine

En pleine crise séparatiste, l’Ukraine a donc dit non au passé, et oui au rapprochement avec l’Europe. Place maintenant au nouveau gouvernement et à un Parlement recomposé. Suite aux élections dimanche, la moitié des députés de la Rada sont des nouveaux entrants. Un nouveau souffle, qui peut se résumer par un parti qui vient de voir le jour : Samopomitch, qui veut dire « aide-toi toi-même » est composé essentiellement de jeunes militants de la société civile, et de combattants revenus du front de l’Est. Et il a obtenu 13 % des voix, ce qui en fait le troisième parti au Parlement. Ses membres espèrent lutter contre la corruption, renouveler la politique, réformer la justice et la défense. Bref, leurs espoirs sont immenses, tout comme les attentes des citoyens. A Kiev, Sébastien Gobert est allé les rencontrer.A noter que dans ce nouveau Parlement, 27 sièges restent vacants. Ce sont ceux de la Crimée annexée par Moscou, et ceux de l’Est du pays, qui organisera son propre scrutin législatif dimanche 2 novembre 2014.

C’est la fête nationale aujourd’hui en République Tchèque et, pour l’occasion, Sir Nicholas Winton, citoyen britannique de 105 ans va recevoir la plus haute distinction de l’Etat. Ce juste a sauvé à Prague la vie des plusieurs centaines d’enfants et d’adolescents juifs avant la Seconde Guerre mondiale. Portrait signé Alexis Rosenzweig.

On finissait par ne plus y croire, mais les pays de l’Union Européenne se sont mis d’accord sur un programme pour lutter contre le réchauffement climatique dans les prochaines années. Un bon point qui place l’Europe en modèle. Mais, est-elle vraiment si exemplaire ? C’est ce que nous allons voir avec la chronique de Daniel Vigneron du site myeurop.info.

Les terres agricoles hongroises aiguisent les appétits de nombreux investisseurs... D’autant que les subventions européennes qui s’élèvent à 300 euros l’hectare peuvent être une très bonne affaire, même si l’on n'est pas agriculteur. L’Union Européenne s’en est émue. Elle met en demeure le gouvernement de s’expliquer sur sa loi sur la terre. Elle ne permet plus aux étrangers d’acheter des terrains en Hongrie, mais elle permet en revanche d’expulser des locataires de longue date. C’est ce qui est arrivé à la ferme de Kishantos, située à deux heures de route au sud de Budapest. Une ferme pourtant pionnière dans le biologique, remerciée par l’Etat, du jour au lendemain. Florence la Bruyère s’est rendue sur place.

Une émission réalisée avec le soutien de l’Union Européenne.

 

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