Pour nourrir la planète, agriculture familiale contre agro-industrie

La faim dans le monde recule. Selon les dernières estimations de la FAO, 11% de la population mondiale est encore sous-alimentée contre 18%, il y a 20 ans. Grâce à qui ? Aux petites exploitations familiales ou aux grands complexes agro-industriels ? La sécurité alimentaire de la planète peut-elle être assurée par les exploitations familiales, en général de petite taille, celles qu'on rencontre souvent par exemple en Afrique ? Les grandes exploitations à l'américaine ou à la brésilienne ne sont-elles pas plus indiquées ?Deux invités au micro de Jean-Pierre Boris : l’économiste, ministre togolais de la Prospective Kako Nubukpo ; l’universitaire Hubert Cochet, responsable de l’Unité de formation et de recherche « agriculture comparée et développement agricole » à AgroParisTech.

- Luc Boedt dirige la société Socfin qui gère des exploitations agricoles géantes dans toute l’Afrique de l’Ouest. Il revendique l’utilité économique et sociale de ces exploitations.

 

Au Mali, les investisseurs locaux ont mis la main sur de grandes superficies agricoles, laissant les agriculteurs locaux désemparés.

Reportage David Baché. 

- A l’initiative du monde associatif, 2014 a été déclaré par l’ONU « année de l’agriculture familiale ». Une agriculture qu’il faut soutenir, explique Maureen Joran de l’ONG CCFD-Terre Solidaire.

- Après 50 ans de dictature et d’enfermement, la Birmanie a ouvert ses frontières. Ses agriculteurs découvrent la mondialisation.

Reportage chez un producteur de crabes par Rémy Favre.

- Au Chili, même les grands propriétaires terriens doivent s’adapter à la mondialisation. Reportage de Claire Martin.


 

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