Faire la fête en Europe

Lentement mais sûrement les Européens, et les citoyens du monde d’ailleurs, s’apprêtent à passer en 2014. Quelques rituels s’imposent et ils restent tout de même différents d’un pays à l’autre quand il s’agit de faire la fête ou de faire un bon repas. On commencera par la Finlande. Au bord de la Baltique, la tradition des croisières a la vie dure. Et à l’approche des fêtes de fin d’année, c’est presque la bousculade pour aller faire, le temps d’un week-end, un saut à Stockholm en Suède, ou à Tallin en Estonie. En 24 ou 48 heures, les passagers veulent se détendre en faisant du shopping, en dansant et en buvant, souvent beaucoup.

Et quand on vous dit que la tradition a encore un sens : les Portugais restent les plus grands mangeurs de morue du monde, ils dépensent 140 millions d’euros par an pour l’achat de leur poisson fétiche, surtout en période de fin d’année. Mais les Portugais sont mécontents, l’Union européenne a autorisé des additifs pour conserver le poisson. Si bien que sur le réseau social Facebook, un mouvement de protestation s’est organisé.

Pas facile d’attirer encore des touristes tentés par une multitude d’offres aux quatre coins de l’Europe ou du Monde. Les stations balnéaires britanniques en font l’amère expérience. Blackpool Margate ou Great Yarmouth sont délaissées par les estivants, moins de clients, donc moins d’investissements, elles s’enfoncent dans la pauvreté. C’est ce cercle infernal que tente d’enrayer une ville comme Hastings devenue en quelques années une ville fantôme.

Et la côte espagnole, cherche son salut du coté des investisseurs russes. Attirés par les prix de l’immobilier qui se sont effondrés, ils sont les clients les plus actifs auprès des Français et des Britanniques.

La Chronique musique avec Vinvent Theval : le disque « Stave » de Petit Fantôme.

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