Ethiopie : les refugiés érythréens du camp d’Adi Harush

En octobre 2013, la tragédie de Lampedusa l’a rappelé : chaque année, des dizaines de milliers d’Africains sont prêts à risquer leur vie pour fuir leur pays. Parmi les victimes du naufrage du bateau, on trouvait de très nombreux clandestins venus d’Erythrée. Ce pays de la corne de l’Afrique est l’un des plus fermé au monde, mais on sait que toute opposition politique y est violemment étouffée et que la situation économique s'y dégrade rapidement.Actuellement, près de 2 000 personnes franchissent ainsi la frontière éthiopienne, un chiffre qui a doublé ces derniers mois. Pour répondre à l’urgence, le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies a dû ouvrir un quatrième camp dans le nord de l’Ethiopie. Et récemment, la France a fait construire quatre cuisines communautaires pour améliorer le quotidien de milliers de personnes dans le camp d’Adi Harush.

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