Mohamed Bazoum, ministre des Affaires étrangères du Niger et président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS)

« Le passage d’Hama Amadou et de son parti dans l’opposition est quelque chose que nous n’aurions pas souhaité, mais pour autant ce n’est pas un coup dur parce que tout simplement, même sans ce parti, nous avions 58 députés et [donc] la majorité c’est 57. Il faut savoir également que si nous avons perdu le Lumana, nous avons gagné une bonne partie du MNSD Nassara, dont le secrétaire général et certains des responsables éminents sont membres de notre gouvernement. Nous pensons que nous avons une majorité confortable de l’ordre de 70 députés sur 113. Nous n’avons aucun souci quant à la stabilité des institutions. »

Au Niger, le chef de l’Etat Mahamadou Issoufou, qui est à mi-mandat, vient de perdre le soutien de son principal allié politique. Le président de l’Assemblée nationale, Hama Amadou, vient en effet de basculer dans l’opposition. Va-t-on vers une crise politique et une cohabitation très périlleuse entre le président et la Chambre ?

Mohamed Bazoum est à la fois le ministre des Affaires étrangères et le président du parti au pouvoir, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS). En ligne de Niamey, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

Partager :