Au lendemain des attentats de Nairobi, des îles de l’océan Indien s’interrogent sur le risque terroriste sur leur sol. Deux îles en particulier, les Seychelles et Maurice, participent à l’effort international de lutte anti-piraterie. Ces deux Etats détiennent des pirates somaliens présumés en vue de leur procès. Est-ce un choix risqué ? Abdoollah Earally pose la question à Jacques Belle, le directeur de l’Unité anti-piraterie de l’océan Indien, basée aux Seychelles.