Johannes Seoka, évêque, président du Conseil sud-africain des Eglises

« Je blâme avant tout les forces de sécurité. Parce que ce que j'ai ressenti ce jour-là, c'est que les travailleurs étaient pacifiques. Ils voulaient discuter avec les forces de sécurité que j'ai rencontrées, mais elles ont refusé de venir voir les travailleurs, pensant qu'ils étaient violents. »

Afrique du Sud : Il y a un an jour pour jour, le 16 août 2012, la police et l’armée ouvraient le feu sur des employés de la mine de platine de Marikana, exploitée par la société Lonmin. Ils demandaient entre autres une augmentation de salaire et l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Le bilan de cette fusillade est de 34 morts et de 78 blessés. Le gouvernement, l’ANC, le parti au pouvoir et les forces de sécurité ont été vivement critiqués après ce massacre. Une commission d’enquête a été mise sur pied. Pour le moment, elle a suspendu ses travaux à cause d’un problème de financement.

Johannes Seoka, évêque, est le président du Conseil sud-africain des Eglises. Il était à Marikana le jour de la fusillade, il était et il reste le médiateur en qui les mineurs ont confiance.
 

Partager :