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A Bahreïn, les manifestations se poursuivent pour réclamer une monarchie constitutionnelle et plus d'équité à l'égard de la communauté chiite qui s'estime discriminée, dans ce royaume gouverné par une dynastie sunnite. Alors que les autorités avaient promis en février d'entamer un dialogue national, les défenseurs des droits de l'Homme dénoncent la répression incessante qu'ils subissent lorsqu'ils rapportent les violences policières. C'est le cas de Nabil Rajab, le président du Centre bahreinien des droits de l'Homme, et vice-président de la FIDH, emprisonné depuis un an. L'avocat Saïd Youssef a repris la vice-présidence par intérim, mais lui aussi a été arrêté à plusieurs reprises, son procès en appel a été repoussé au 12 septembre prochain. Véronique Gaymard a pu le rencontrer.