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L’éducation de base s’est féminisée au Congo, singulièrement à Brazzaville où au niveau du primaire on compte 1 254 femmes enseignantes sur un effectif global de 1 487. Selon les autorités, la tendance a commencé à se renverser au début des années 90 en raison, entre autres, de la récession économique. Pour les syndicalistes, l’éducation de base est un métier qui attire de plus en plus les jeunes filles parce qu’il ne nécessite pas une longue formation. Mais, aujourd’hui, le combat de tous les enseignants, tous niveaux confondus, est d’obtenir la revalorisation de leurs salaires, donc de leur point d’indice.