Un groupe de syndicalistes, réuni en assemblée générale le vendredi 12 avril, a décidé de la suspension du mouvement et de la reprise des cours dès ce lundi pour des raisons qu’évoque le syndicaliste Daniel Ngami : « Nous avions trois préoccupations dans notre cahier de charges et notamment le statut particulier. Nous avions ce statut depuis le 8 avril 2013. Nous avions obtenu le paiement de l’appel de soldes d’activités ».
Un autre groupe de la même plateforme syndicale ne donne aucune légitimité aux confrères qui suspendent la grève. Christophe Poaty, responsable de la Concertation pour la revalorisation de la profession d'enseignant, y voit de la manipulation : « Cette assemblée a été convoquée par le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. Pourtant nous savons que le gouvernement n’est pas en grève. Ce sont les enseignants qui sont en grève. Les enseignants ont une exigence, savent ce qu’ils attendent. Malheureusement cette exigence n’a jamais été satisfaite. Elle reste latente ».
Cette semaine qui commence est un moment test pour la reprise des cours. Les enseignants pensent que l’année scolaire peut être sauvée mais à condition que leur point d’indice soit relevé de 60%.