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« … Nous sommes dans une guerre asymétrique et on ne peut pas confondre libération des territoires occupés et sécurisation totale. Donc, le retrait des troupes françaises est prévu ; la relève sera faite par les troupes africaines et par les troupes maliennes en formation, ou déjà disponibles. (…) Il vaudrait mieux, de mon point de vue, décaler les élections de trois mois que d’avoir à gérer dix ans de crise. »
A 56 ans, Mountaga Tall croit en ses chances. Maître Tall, c'est l'un des enfants de la révolution malienne de 1991. A la tête du Congrès national d'initiative démocratique (CNID), il se prépare pour l'élection présidentielle prévue en juillet 2013. Mais aura-t-elle vraiment lieu à la date prévue ? De passage à Paris, le député malien répond aux questions de Christophe Boisbouvier.