L'événement est passé inaperçu et pourtant il est historique : le 20 décembre dernier, à l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, les 193 Etats membres de l'ONU ont voté à l'unanimité contre les mutilations génitales féminines. Une première dans l'histoire de la lutte contre l'excision.
Le docteur Morissanda Kouyaté dirige le Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants, une ONG qui a statut d'observateur auprès de l'Union africaine et de l'ONU. Et ce vote, Morissanda Kouyaté y est un peu pour quelque chose.