Souleymane Diabaté, représentant de l'Unicef en Centrafrique

« Nous estimons à plus de 2 500, le nombre d'enfants qui sont associés avec les milices pro-gouvernementales et les groupes rebelles. Nous savons par des informations qui nous parviennent du terrain, que ce chiffre a augmenté. Et c'est pour cette raison que nous en appellons au gouvernement et à ces groupes rebelles d'arrêter le recrutement d'enfants. »

En République centrafricaine, la rébellion Seleka a poursuivi ce week-end son avancée sur Damara, dernier verrou avant Bangui, alors que des pourparlers sont prévus cette semaine à Libreville avec le gouvernement.

Les populations sont les premières victimes de ce conflit, et tout particulièrement les enfants selon l'Unicef : l'organisation onusienne dénonce des recrutements croissants d'enfants aussi bien par les groupes rebelles que par des milices gouvernementales.

Souleymane Diabaté est le représentant de l'Unicef en Centrafrique. En raison de l'insécurité, il travaille désormais depuis Yaoundé au Cameroun.

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