Me Robin Mardemootoo, avoué du Groupe réfugiés Chagos

« … Jusqu’à maintenant, il y a surtout eu des rencontres entre Premiers ministres mauriciens et ministres des Affaires étrangères britanniques. Si je ne me trompe pas, il n’y a pas eu de rencontres entre deux Premiers ministres depuis un certain nombre d’années, ce qui est regrettable. Ne serait-ce que du fait qu’il y ait eu un accord sur la tenue des prochaines discussions au plus haut niveau pour résoudre ce problème, c’est un bon pas pour l’Etat mauricien. »

Pendant que le gouvernement mauricien cherche à embarrasser Londres sur le dossier chagossien, les exilés des Chagos annoncent, pour leur part, une plainte nouvelle contre l’administration britannique. Une plainte cette fois devant la Cour pénale internationale pour « crime contre l’humanité » après leur déportation dans les années 1960.
L’ancienne puissance coloniale avait vidé de ses habitants l’archipel des Chagos, dans l’océan Indien pour permettre aux Américains d’y installer la base militaire de Diego-Garcia. Le défenseur et avoué du Groupe Réfugiés Chagos (GRC), Robin Mardemootoo, répond à Abdoollah Earally.

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