Coronavirus: dans le rouge, la SNCF demande un plan d'aide

En France, la SNCF accuse un manque à gagner de 2 milliards d'euros à cause de l'épidémie de Covid-19. Avec les grèves de décembre qui lui ont coûté 1 milliard d’euros, l'entreprise a donc déjà perdu 3 milliards d'euros. Une situation extrêmement difficile qui force le PDG du groupe à demander l'aide de l'État, à l'instar d'autres grands groupes français.

C'est un choc d'une ampleur inédite qui frappe la SNCF avec la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sanitaires et économiques sur tout le pays. Jean-Pierre Farandou, son PDG, estime que le groupe devra faire des économies : moins d'investissements, coûts de fonctionnement réduits… Il faudra jouer sur le fond de roulement. Mais cela ne suffira pas pour combler un manque à gagner astronomique.

C'est pourquoi l'entreprise ferroviaire en appelle à l'État français, qui est son actionnaire principal. Un plan d'aide est demandé, comme ceux concoctés pour Air France et pour Renault, afin de restaurer la balance du groupe.

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Vers une hausse des prix des billets post-déconfinement

Les effectifs pourraient aussi être amenés à diminuer. Mais cela pourrait se jouer essentiellement au niveau des embauches, précise le porte-parole du groupe. Rien, en revanche, sur les chiffres concernés.

Parallèlement, la SNCF prépare le déconfinement pour répondre à la hausse des demandes de réservations, passées de 20 000 à 200 000 par jour. Dans les trains, avec une place sur deux occupée, et uniquement par des passagers en déplacement professionnel ou personnel avec des motifs impérieux, les billets bientôt mis en vente pourraient s'avérer bien plus chers.

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