Pour les uns, c'était un outil de développement économique, une promesse de créer 10 000 emplois directs et d'attirer 30 millions de visiteurs par an pour ce méga-complexe composé de parcs de loisirs, d'équipements culturels, d'hôtels et de commerces.
Pour les autres - un front de plus en plus large d'opposants -, c'était l'un de ces « grands projets inutiles et nuisibles » - comme ils le disent, qui contribuent à l'artificialisation des terres agricoles, à la destruction du climat et à une course vers toujours plus de consommation.
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EuropaCity aurait englouti 80 hectares de terre. « Les plus fertiles d'Île-de-France », affirment les opposants qui défendent un projet alternatif pour transformer ces terres en « ceinture alimentaire » censée nourrir une partie des habitants de la région parisienne en circuits courts.
Ce n'est pas sûr qu'ils soient entendus. Pour l'heure, Emmanuel Macron souhaite réfléchir à un autre projet, avec des bureaux, des sites industriels et éventuellement de l'agriculture. La question de l'aménagement du territoire est donc loin d'être abandonnée.