La mise en service du deuxième réacteur nucléaire EPR est de nature à regonfler le moral d’EDF, même si ce qu’elle considère comme la validation de cette technologie, que l’entreprise française a développée avec Framatome, se fait sur le sol chinois.
Le groupe français détient 30% de la coentreprise - formée avec deux partenaires chinois – chargée de construire et d’exploiter les deux réacteurs de 1 750 mégawatts chacun.
Le premier, qui est entré en exploitation commerciale l’année dernière fonctionne à merveille. Ce qui rassure le groupe énergétique français, qui peine à terminer d’autres chantiers démarrés depuis plusieurs années.
D'autres réacteurs en négociations
La mise en service du réacteur EPR à Flamanville en Normandie, qui était prévue avant la fin de cette année, sera encore reportée d’au moins 3 ans. Un nouveau retard qui engendre des surcoûts. Sans compter qu’EDF a deux autres chantiers de construction de réacteurs de troisième génération en cours au Royaume-Uni.
L’électricien français ambitionne d’obtenir la construction de deux autres réacteurs EPR, toujours outre-Manche et il est en négociation avec l’Inde, qui veut se doter de six EPR sur un même site.