Le discours du patron de la Fed, la Réserve fédérale américaine, est particulièrement attendu. Jerome Powell devra défendre sa politique et répondre aux attaques de Donald Trump, qui estime que la Fed ne baisse pas assez ses taux d’intérêt.
Une récession ne fait plus de doute
La Fed l'a pourtant fait, en raison, notamment, d'un chômage très bas ; mais la conjoncture ralentit, car les entreprises investissent peu, inquiètes de la guerre commerciale avec la Chine. Une récession ne fait plus de doute, la question est de savoir quand va-t-elle s'installer ?
Les craintes pèsent, également, de l’autre côté de l’Atlantique. En Europe, de nombreux voyants sont au rouge : des taux d'intérêt négatifs, le Brexit au Royaume-Uni, la contraction de la croissance en Allemagne et la crise politique en Italie, qui fragilise l’euro.
Lagarde très attendue
Sur ce point, la présence de Christine Lagarde, qui doit prendre ses fonctions le 1er novembre, à la tête de la BCE, la Banque centrale européenne, est très attendue.
Elle n'est pas issue du sérail des banquiers centraux. Christine Lagarde aura-t-elle la même force de conviction que son prédécesseur, Mario Draghi, pour soutenir une économie européenne en berne ?