« La Chine ne fait pas ce qu'elle dit qu'elle fera » et « elle finit toujours par modifier l'accord à son avantage ». En une flopée de tweets, Donald Trump a donné le ton de ce nouveau cycle de négociations. Le président américain accuse Pékin de tenter de gagner du temps en espérant qu'il perde aux élections de 2020. « Mais quand je gagnerai, écrit-il, l'accord sera d'autant plus dur... S'il y a un accord ! ».
Quelques heures plus tard, il vante les prouesses économiques de sa présidence en comparaison avec la situation chinoise, dont la croissance est annoncée au plus bas depuis 27 ans .
De l'autre côté du Pacifique, le représentant au Commerce Robert Lighthizer et le ministre des Finances Steven Mnuchin n'ont fait aucun commentaire. Ce mercredi 31 juillet, ils auront face à eux le vice-Premier ministre chinois et surtout le ministre du Commerce, Zhong Shan, réputé féroce négociateur.
La presse chinoise appelle les Américains à traiter Pékin avec respect et à abandonner la stratégie de pression maximale qui n'aurait aucun effet.
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