Sur le sol européen, treize Etats ont déjà ratifié l'accord. Il s'agit de l'Autriche, de la Croatie, du Danemark, de l'Espagne, de l'Estonie, de la Finlande, de la Lettonie, de la Lituanie, de Malte, du Portugal, de la République tchèque, du Royaume-Uni et de la Suède.
Les deux assemblées du Canada l'ont signé dès 2017.
Parmi ceux qui n'ont pas encore approuvé le Ceta, l'Italie fait beaucoup parler d'elle. Le vice-Premier ministre Luigi di Maio a déjà promis à la confédération agricole que l'accord ne passerait pas. Ce n'est pas le seul pays où les agriculteurs sont inquiets : c'est aussi le cas en France mais aussi en Irlande, en Pologne ou en Belgique où le travail législatif n'a pas encore commencé.
Pour ceux qui ont déjà ratifié l'accord ou qui s'apprêtent à le faire, cela ne change en fait pas grand-chose. Le Ceta est déjà provisoirement entré en vigueur dans toute l'Europe et au Canada il y a deux ans, avant les ratifications nationales.
Le seul volet encore en suspens, c'est celui sur les tribunaux d'arbitrage entre Etats et investisseurs. Il faudra attendre la ratification par tous les Parlements nationaux et régionaux pour que son application soit totale. Par contre, si un seul Etat ne ratifie pas le texte, l'Italie par exemple, le Ceta - dans sa forme actuelle du moins - tombera à l'eau.
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