L'Iran a initialement proposé un million de barils aux enchères, seuls 280 000 barils ont été achetés pour environ 65 euros l'unité. C'est un peu moins que le prix de départ. L'identité de l'acheteur est restée secrète, mais il s'agirait d'un conglomérat d'entreprises privées, selon l'agence de presse iranienne Fars.
Le gouvernement iranien compte dorénavant proposer son pétrole une fois par semaine à la bourse de l'énergie. Autrement dit, via un intermédiaire privé secondaire, plutôt que d'Etat à Etat. Il espère ainsi contrer les sanctions des Etats-Unis sur les exportations de pétrole iranien, sanctions prévues le 5 novembre.
Vendre à des acheteurs privés va en effet rendre la surveillance et le blocage de ses exportations vers les Etats-Unis beaucoup plus compliqué.
Depuis le retrait des Etats-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien, en mai dernier, les exportations de brut iranien ont chuté d'un tiers. Téhéran vendait alors environ 2,5 millions de barils par jour.
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