La compagnie Iran Air a conclu en avril 2017 un accord avec ATR pour l'achat de 20 nouveaux avions. Huit ont déjà été livrés et la compagnie nationale se dépêche de prendre livraison de 5 avions supplémentaires avant l'application mardi prochain d'une nouvelle vague de sanctions américaines.
ATR est le leader mondial des avions de transport régional, des appareils de moins de 90 places. Avec l'accord sur le nucléaire de 2015, les sanctions avaient été partiellement levées et la flotte aérienne iranienne était en cours de modernisation. Le retrait des Américains de cet accord remet en cause les contrats en cours.
Les ATR sont fabriqués par une co-entreprise entre Airbus et l'italien Finmeccanica, mais 10% des pièces de ces appareils sont conçues aux Etats-Unis ce qui soumet ces ATR aux sanctions américaines sur les secteurs automobile et aérien.
Le patron d'ATR, Christian Scherer, qui pourrait être contraint de renoncer à livrer l'ensemble des avions commandés par l'Iran tente quand même d'obtenir une dérogation des Américains.