Les pertes accumulées, plus les coûts de résiliation, plus l'indemnisation des salariés et la valeur des bornes de recharge, au total, Bolloré compte exiger 250 millions d'euros en septembre du syndicat mixte Autolib’ Vélib’ de la région parisienne.
Le total des pertes, pour une opération qui devait lors de sa création en 2011 rapporter 56 millions d'euros par an, est encore supérieur, mais Bolloré accepte d'en prendre 60 millions d'euros à sa charge.
Résilié le 21 juin dernier par le syndicat qui représente 103 communes, le service Autolib’ prend fin mardi prochain 31 juillet à minuit. Mais l'affaire ne s'arrêtera pas là car les communes concernées refusent de payer une facture qu'elles jugent démesurée. Un tribunal administratif devra les départager.
En attendant Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris, prépare une alternative à Autolib’. Tandis que Valérie Pécresse présidente Les Républicains d’Ile-de-France estime, quant à elle, que les nouveaux services d'auto partage devraient être régulés au niveau de la région.