Si les tensions commerciales actuelles s'intensifient encore, il y a des risques à court terme de ralentissement de la croissance. Le FMI maintient une prévision de croissance mondiale en 2018 de 3,9% et ne modifie pas, pour l'instant, son appréciation de la croissance aux Etats-Unis, 2,9% et en Chine, 6,6%.
Mais le FMI revoit à la baisse ses prévisions d'avril dernier concernant l’Allemagne, la France, l’Italie, qui devraient afficher une croissance inférieure de 0,3% aux prévisions précédentes.
De même que le Japon, moins 0,2%, en raison d'un ralentissement de l'activité économique au premier trimestre. La révision à la baisse de la croissance au Royaume-Uni est liée, quant à elle, au flou actuel des conditions du Brexit.
En revanche les tensions géopolitiques ont fait grimper le prix du pétrole et le FMI revoit, mais à la hausse cette fois, les prévisions de croissance de l’Arabie saoudite, à 1,9% en 2018, et celle des pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient. En Amérique latine deux économies sont particulièrement en difficultés aux yeux du FMI : l'Argentine et le Brésil.