L'Iran ne s'oppose plus à un accord à Vienne avec le camp mené par l'Arabie saoudite au sein de l'Opep. « Nous allons discuter, nous sommes prêts à un accord », affirmait le ministre iranien du Pétrole jeudi soir.
Jusqu'à présent, Téhéran était pourtant farouchement opposé à toute augmentation de la production de l'Opep élargi à la Russie, pour ne pas perdre un dollar sur des barils qui lui seront comptés à cause des sanctions américaines au deuxième semestre.
Mais les discussions préliminaires ont fait avancer l'idée que l'on se contenterait de compenser le plongeon brutal des productions vénézuélienne, libyenne et angolaise, sans changer le plafond global décidé en novembre 2016.
Ce serait tout de même une augmentation effective de la production de l'Opep, tombée très bas au mois dernier. Et cela permettrait de calmer l'inflation à la pompe dénoncée par les Etats-Unis alors que Donald Trump a resserré les liens avec l'Arabie saoudite.
L'Iran aura en revanche certainement bien du mal à obtenir satisfaction sur un autre point auprès de ses collègues de l'Opep : que le communiqué final mentionne les sanctions américaines contre Téhéran.
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