Première femme à avoir dirigé la Fed, Janet Yellen a orchestré la sortie de la politique ultra accommodante de l’après-crise. Et tout cela sans provoquer de crack monétaire.
Fin 2015, Janet Yellen tranche en faveur d’une hausse de taux d’intérêt, la première depuis 2006. D’autres suivront de manière progressive, aujourd’hui le loyer de l’argent se situe entre 1,25 et 1,50%.
Janet Yellen décide, aussi, de couper le robinet à liquidités en arrêtant d’acheter des bons du Trésor et des actifs immobiliers sur les marchés. Plus de quatre mille milliards de dollars ont été injectés dans les circuits financiers.
Et au terme de son mandat, Janet Yellen a donc rempli le double objectif de la Fed : viser le plein emploi et la stabilité des prix. En dehors de l’inflation, tous les voyants sont au vert pour les Etats-Unis, le taux de chômage est stable autour de 4% et la croissance est repartie.
Mais avant de partir, Janet Yellen laisse un message d'avertissement. Sans citer directement la réforme fiscale de Donald Trump, elle s'est déclarée, devant le Congrès, très inquiète des perspectives d'alourdissement de la dette américaine.