Les installations électriques, informatiques et la signalisation des grandes gares parisiennes et en région seront inspectées systématiquement d'ici fin mars. Cela permettra d'anticiper les risques de pannes, évitant la répétition des problèmes de ces derniers mois.
Bruno Cazeau, président de la Fédération des associations d'usagers des transports, estime que cette annonce va dans le bon sens, mais qu'elle néglige le point le plus délicat : « Il faut que la SNCF travaille sur l'information des voyageurs en situation perturbée imprévisible. Comment fait-on ? On fait des scénarios d'imprévisible ce qui permet de se préparer à l'imprévisible. Donc là-dessus, il faut que la SNCF s'améliore et aussi qu'elle améliore ses circuits d'informations pour qu'elle soit cohérente entre les différents réseaux, que ce soit les écrans, les gilets rouges ou les contrôleurs. »
Afin d'accélérer la modernisation d'un réseau ferré longtemps sacrifié au « tout TGV », plus de 5 milliards d'euros seront consacrés, dès cette année, à l'entretien et la rénovation des voies, soit plus de 1 600 chantiers. Mais il faudra attendre plusieurs années avant que ces améliorations soient perceptibles par les voyageurs a quand même prévenu la ministre des Transports.
En attendant, l'information des usagers va faire l'objet d'efforts soutenus et immédiats : affichage systématique des travaux dans les gares concernées, création d'un indicateur de gravité des incidents d'exploitation dès ce mois-ci pour que les voyageurs puissent en évaluer la durée et s'organiser. Enfin, la SNCF va faire, au jour le jour, le point sur la régularité des trains nationaux régionaux et locaux comme c'est déjà le cas, mais pour les seuls TGV.