Des millions de Britanniques devraient se presser ce mardi 26 décembre dans les boutiques chics de Kings road, d’Oxford street, de Carnaby street ou encore de Bond street. Cela pour acheter des produits de mode, de l’électroménager ou de l’électronique, repérés lors du Black Friday, l’autre jour de grands achats.
D’après une étude de Barclaycard, la filiale de cartes de crédit de la banque britannique Barclays, plus de la moitié de ces consommateurs comptent dépenser davantage qu’ils ne l’avaient fait lors de cette messe d’achats de novembre. Pour autant, ce ne sera pas dans les rues que la plupart des achats se feront, mais plutôt en ligne, si l’on croit Mastercard. L'entreprise s’attend à une hausse de 12 % des achats en ligne par rapport à l’an dernier.
Anticiper le Brexit
Les Britanniques se poussent d’autant plus vers l’achat, car ils anticipent les effets du Brexit. Car si Theresa May tient sa promesse d’un « Brexit dur », le Royaume-Uni sortira en 2019 du marché européen, ce qui signe le retour des droits de douane, synonyme de forte hausse des prix.
Une récente enquête de la société d'étude de marché Mintel avait rappelé à quel point le facteur Brexit influençait la consommation des ménages : quatre consommateurs sur cinq s'attendent à une période post-Brexit faite de hausse des prix des produits, tels la nourriture, la boisson et les vêtements.