Comme attendu, l'institution de Francfort a maintenu son principal taux directeur à zéro, et confirmé que le programme de rachat de dettes, actuellement à 60 milliards d'euros mensuels, sera bien réduit à 30 milliards d'euros de janvier à septembre, l'an prochain.
Deux éléments permettent ce resserrement très progressif de la politique accommodante de la BCE, a souligné le patron de l'institution, Mario Draghi.
Premièrement : la consolidation de l'économie européenne. Le PIB de la zone euro devrait atteindre 2,4% cette année. Cette croissance autour de 2% devrait se maintenir les deux années suivantes, avant de descendre à 1,7% en 2020.
Et puis, l'inflation, elle, monte, mais pas encore suffisamment. La BCE estime qu'elle doit s'établir à 1,7% en 2020, ce qui est encore très inférieur à son objectif de 2%, un niveau considéré comme favorable pour l'économie.
Objectif visé par la BCE : rendre l'économie européenne plus résiliente face à des cycles économiques aléatoires à venir.