Depuis janvier, les investissements chinois à l'étranger ont reculé de 40% à 86 milliards de dollars, alors qu'en 2016, ils étaient en forte progression et atteignaient 170 milliards de dollars.
C'est le résultat de la lutte engagée par le gouvernement contre les investissements massifs des grands groupes chinois dans le sport, l'hôtellerie et le divertissement, des opérations jugées « irrationnelles » par les autorités chinoises du commerce. Et aussi, dangereuses, en raison du fort endettement de ces groupes, tels Wanda ou Fosun, ce qui fait peser un risque sur la valeur du yuan. Les gros investissements sont donc désormais soumis à autorisation et seuls ceux qui concernent les services, l'industrie ou la vente de détail ne rencontrent aucun obstacle.
Et même les investissements chinois dans les pays concernés par le vaste programme des nouvelles « routes de la soie » - un ambitieux programme d'infrastructures initié par Pékin à travers l'Asie - sont vivement encouragés par les autorités. Ces mises de fonds dans les infrastructures des pays asiatiques voisins de la Chine commencent à monter en puissance. Ils représentent actuellement 13% du total des investissements chinois à l'étranger.