Les discussions entre Alstom et Siemens se déroulent dans le plus grand secret. Les services de presse des deux groupes refusent de commenter cette fusion et les syndicats ne savent pas ce que préparent leurs directions.
Selon les médias français et allemands, Siemens envisage d’apporter à Alstom toutes ses activités ferroviaires. En échange, le conglomérat allemand deviendrait actionnaire principal de la nouvelle entité avec au moins 45% du capital.
Ce géant européen du ferroviaire, s’il voit le jour sera capable de concurrencer sur le marché mondial le géant chinois China Railway Rolling Stock Corp (CRRC).
Siemens qui réfléchit depuis un certain temps à agrandir son activité ferroviaire, est également en discussion avec le Canadien Bombardier. Mais une telle fusion semble écartée. Bombardier est déjà implanté en Allemagne et des suppressions de postes seraient inévitables.
Sans compter qu'un mariage franco-allemand aurait la bénédiction des politiques des deux pays, dans le cadre d'un scénario plus global de rapprochement entre la France et l’Allemagne.