Wells Fargo, épargnée par les crédits à risque qui ont entraîné la crise de 2008, est rattrapée à son tour par le scandale. De 2002 à avril dernier, des employés ouvraient des comptes fictifs afin de percevoir des primes pour leur zèle. On découvre que le nombre de ces faux comptes pourrait dépasser les 2 millions, chiffre avancé dans un premier temps.
En faisant le ménage dans ces comptes fictifs, la banque pourrait bien avoir gelé aussi des comptes parfaitement légaux. Et on apprend maintenant que des clients ont payé des primes d'assurances qu'ils n'avaient jamais souscrites.
Dès la découverte du scandale, fin 2016, 5 300 employés ont été licenciés, la banque a été condamnée à 185 millions de dollars d'amende et le PDG a démissionné.
Mais ces nouvelles révélations et les plaintes à attendre de la part des clients font craindre à Wells Fargo que les 3,3 milliards de dollars mis de côté pour faire face aux recours juridiques ne soient largement insuffisants.