Depuis que Donald Trump a décidé de retirer les Etats-Unis de l'accord de Paris le 1er juin dernier, les villes font entendre leur voix. La tribune publiée ce matin est signée par Anne Hidalgo, la maire de Paris, et un collectif de 44 maires de villes comme Rotterdam, Varsovie, Accra ou encore Mexico, qui représentent des centaines de millions d'habitants.
Les édiles en appellent aux leaders politiques du G20, aux entreprises, aux fondations, aux investisseurs, à tous les acteurs privés pour leur donner les moyens de lutter contre le réchauffement climatique et investir dans l'énergie verte et les transports publics. Ainsi, à lui seul, l'amélioration du tissu de transports publics de masse pourrait permettre d'économiser plus de 3 000 milliards de dollars dans les 15 années à venir.
Une tribune inspirée par la décision de 300 maires américains qui se sont engagés dès l'annonce de Donald Trump pour honorer les accords de Paris et qui s'appuie sur les recherches du groupe New Climate Economy, ou Nouvelle économie du climat. La résistance s'organise car la lutte contre le réchauffement climatique est bien sûr un enjeu de santé public mais aussi économique. Les créations d'emploi se chiffrent à « 60 millions d’emplois supplémentaires d'ici 2030 dans le monde », selon l’Organisation internationale du travail (OIT).