Moody's se félicite de la volonté d’Emmanuel Macron de relancer la croissance et de consolider la dette, mais redoute une éventuelle « dérive politique » si gouvernement et Parlement s'opposaient sur les mesures à adopter.
Standard & Poor’s conseille au prochain gouvernement d'accélérer les réformes notamment dans le sens d'une libéralisation du marché du travail.
Quant à l'agence Fitch Ratings, elle craint que si le président de la République n'obtenait pas de majorité absolue aux législatives, cela complique l'application de son programme de réformes.
En effet, des alliances et des compromis seraient rendus nécessaires pour les faire adopter. Les trois agences ne modifient cependant pas, dans l'immédiat, la note attribuée à la dette française.
D'ailleurs, quelles que soient les craintes formulées, au lendemain de l'élection d’Emmanuel Macron à l'Elysée, les investisseurs se portaient largement acquéreurs de titres de la dette française. Cela a même eu pour effet de faire reculer le taux de rendement des obligations d'Etat à 10 ans, signe d'une demande soutenue de la part d'investisseurs confiants dans l'avenir.
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