L'État, premier actionnaire d'EDF à 85%, participera à l'augmentation de son capital à hauteur de 3 milliards d'euros. Pour le milliard restant, il faudra inciter les investisseurs à souscrire, notamment ceux qui sont déjà actionnaires du groupe. Concrètement, ils bénéficieront d'un droit préférentiel de souscription par action.
Les fonds levés serviront à renforcer la flexibilité financière du groupe, qui doit faire face à un double défi : d'un côté la faiblesse des prix de l'électricité en Europe, et de l'autre ses nombreux investissements.
Si la priorité est de maîtriser sa dette, EDF doit aussi procéder au rachat d'Areva NP, l'activité réacteurs du groupe nucléaire Areva. Le groupe doit, en outre, financer la maintenance des 58 réacteurs nucléaires français. Sans oublier, la construction de deux réacteurs EPR à Hinckley-Point, en Angleterre, avec ses partenaires britanniques et chinois. Un projet de 21 milliards d'euros dont deux tiers sont supportés par EDF.