La loi de finances 2017 a été basée sur une hypothèse de croissance de 1,5%. Le chiffre de 1,1% péniblement atteint est donc une mauvaise nouvelle pour les finances publiques. Et ce malgré une légère embellie à la fin de l'année. Sur les trois derniers mois de 2016, la croissance a, en effet, atteint 0,4%, soit deux fois plus que le trimestre précédent.
Bercy a insisté sur cette accélération pour défendre la politique du gouvernement. L'activité dynamique a permis, selon le ministre de l'Economie et des Finances, de faire reculer le chômage, tout en réduisant le déficit public.
En quête d'une vraie reprise
Dans le détail, la consommation des ménages, qui contribue traditionnellement à la solidité de l'activité, a augmenté de 1,8% l'an dernier. Et l'investissement des entreprises a, pour sa part, progressé de 4,3%, soit deux fois plus que l'année précédente.
Trop peu pour les analystes. Selon eux la vraie reprise n'est pas au rendez-vous. Ils sont moins optimistes que l'Insee qui table sur la poursuite de cette dynamique en 2017 grâce, notamment, à la bonne tenue des exportations françaises.