Le programme de Benoît Hamon est construit autour d’une mesure phare : le revenu universel d’existence. Mais face aux critiques de ses adversaires, Benoît Hamon a infléchi sa position. Il continue bien d’évoquer ce concept, mais il ne s’engage plus aussi clairement sur le montant de ce fameux revenu universel qui sera alloué à chacun, tout au long de sa vie, sans conditions de ressources. Mis en place de manière progressive, ce revenu universel pourrait atteindre la somme de 750 euros. Une idée qui coûterait, à terme, plus de 450 milliards d'euros par an.
Autre mesure préconisée par Benoît Hamon, la taxe sur les robots, une taxe sur la richesse produite par les machines, qui doit permettre de financer une partie du revenu universel. Mais elle aura à long terme des effets pervers. Cette taxe sur les robots va accentuer le coût de la production « made in France ». Les opposants à cette mesure redoutent que l’attractivité de la France se dégrade.
Enfin, Benoît Hamon a séduit les électeurs de gauche en défendant la retraite à 60 ans, sans hausse de la durée des cotisations.