Réformer l’agriculture est un chantier titanesque, concède la FAO, mais il faut s’y atteler d'urgence. Il faut aider en priorité les petits exploitants à s'adapter au changement climatique. Ils sont près d'un demi-milliard dans les pays en développement. Ils subissent des périodes de sécheresse ou d’inondation de plus en plus fortes. En même temps, ils n'ont pas accès aux technologies, au savoir et aux investissements, souligne la FAO.
Il y a des pistes d'actions comme l'utilisation de variétés de culture qui favorisent l'azote et sont résistantes aux fortes chaleurs. La culture sans labour qui préserve mieux l'humidité et la fertilité des sols en est une autre.
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Ces pratiques pourraient, selon le rapport, réduire de 100 millions le nombre de personnes menacées de sous-alimentation.
Par ailleurs, une étude menée en Ouganda estime que l’inaction coûterait entre 22 et 38 milliards de dollars. Soit 46 fois plus que les dépenses que les fermiers pourraient engager pour améliorer les systèmes d’irrigation ou diversifier les variétés de cultures ou d’animaux.