La chute de la livre sterling consécutive au Brexit va rendre le projet français plus coûteux que prévu pour les Britanniques, reconnaît Michel Sapin. Mais le ministre des Finances réaffirme au journaliste de la BBC que le Brexit ne change en rien la détermination du gouvernement français et d'EDF pour Hinkley Point.
« C’est un peu plus difficile, mais je le répète, ça ne remet pas en cause le choix qu’a fait à la fois EDF - et comme le gouvernement français est actionnaire à 80% d’ED – ni le choix du gouvernement français. Mais il va falloir retrouver nos marques, il va falloir retrouver l’équilibre. Là encore, le Brexit a provoqué des vagues, il va falloir calmer les vagues », estime Michel Sapin.
Il faudra aussi calmer les vagues, sociales cette fois, au sein d'EDF. Les syndicats de l'électricien français contestent le projet d'Hinkley Point, ils craignent que cela ne plombe davantage les finances d'EDF, endetté de 37 milliards d'euros.
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