Après les autorités américaines, les clients et les associations de défense des consommateurs, c'est au tour des actionnaires d'entrer en guerre contre Volkswagen.
Le fonds souverain norvégien, le plus grand au monde, demande réparation en Allemagne contre le constructeur d'automobile. D'après l’agence d’information financière Bloomberg, le fonds alimenté par les revenus des hydrocarbures norvégiens est le quatrième actionnaire du constructeur allemand, avec 1,64% du capital.
Ce fonds qui regroupe douze marques dont Volkwagen, Audi, Porsche et Seat a dû provisionner plus de 16 milliards d’euros pour faire face au scandale des moteurs diesel truqués afin de tromper les tests anti-pollution. Des ennuis qui coûtent cher aux investisseurs.
Depuis cette affaire, la valeur boursière du fonds souverain norvégien a chuté. Cette procédure judiciaire pourrait faire boule de neige auprès des autres actionnaires du groupe allemand.
Dans le monde, onze millions de voitures sont équipées du fameux logiciel truqueur, dont huit millions en Europe. Des plaintes ont été déposées et des enquêtes sont lancées aux Etats-Unis, mais également en Europe.
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