Le réchauffement des relations entre les Etats-Unis et l'Iran ne signifie pas la levée complète de l'embargo américain. C'est ce qu'a constaté ZTE, l'un des plus gros équipementiers en télécoms du monde. Accusé d'avoir illicitement réexporté vers l'Iran des produits visés par l'embargo, le groupe est depuis début mars sous le coup de représailles commerciales de la part de Washington.
L'entreprise chinoise doit désormais demander aux autorités américaines une autorisation spéciale à chaque fois qu’elle souhaite acquérir une quelconque marchandise aux Etats-Unis, un problème pour ZTE qui comptent 20 millions de clients aux Etats-Unis, où il est devenu quatrième plus grand fournisseur de smartphones.
Pour en finir avec ces restrictions américaines, l'entreprise devra faire le ménage parmi ses hauts dirigeants, précise The Wall Street Journal.
L'entreprise espère aussi se refaire une réputation. Le fonds norvégien public, l'un des plus gros fonds souverains du monde, est récemment sorti du capital de ZTE, et des enquêtes pour corruption sont en cours dans une vingtaine de pays du monde.