Dans les Etats-Unis de l'après-crise, une petite banque de moins de 50 milliards d'euros d'actifs a de nombreux avantages.
Elle n'est pas soumise aux ratios de liquidités imposés aux grandes structures. Elle n'est pas sous le projecteur des régulateurs et l'épreuve du « stress test » (test de résistance bancaire) est moins éprouvante. Eloignée de l'écosystème de Wall Street, elle inspire davantage confiance. Résultat : ces banques sont passées de 5 % à 7 % du total des actifs bancaires, alors que les gros établissements sont tombés de 14% à environ 12%, selon le cabinet KBW.
First Republic, par exemple, la plus importante de cette catégorie, est valorisée à 8 milliards d'euros et affiche un rendement de 13% de ses fonds propres.
Ces banques utilisent les nouvelles technologies, ce qui leur garantit des réseaux plus légers et moins coûteux. Elles sont aussi plus proches des clients.
Cela dit, toutes ne s'en sortent pas aussi bien. Certaines ont disparu avec la crise et celles qui ont résisté, plus vulnérables à la faiblesse des taux, doivent parfois fusionner pour mutualiser les coûts.