L'enjeu est de taille : les pays émergents pèsent pour plus de 70% dans la croissance mondiale, note le FMI. Si ces pays souffrent d'un ralentissement généralisé, c'est toute l'activité planétaire qui s'en ressent.
La Chine vient d'engager une sérieux rééquilibrage de son économie vers davantage de services et de consommation. Le recul des exportations et des importations chinoises conjugué à la baisse de l'investissement et de l'activité manufacturière provoque l'inquiétude des marchés financiers. Toutefois, la prévision sur la Chine reste inchangée, 6,3% en 2016 et 6% l'année suivante.
L'autre transition importante à surveiller, c'est la sortie progressive de la Réserve Fédérale américaine du programme de politique monétaire accommodante, alors que les Banques centrales de plusieurs autres grands pays avancés la poursuivent. C'est notamment le cas de la BCE.
La croissance américaine devrait atteindre cette année les 2,1%, et celle de la zone euro devrait rester stable autour des 1,7%. L'Europe, où le risque de déflation est toujours présent et où la crise des migrants pose un problème pour un marché du travail déjà au ralenti.