Le Brésil cumule les difficultés. Dans son dernier rapport, la Banque centrale a révisé à la baisse les prévisions de la première économie d'Amérique latine qui est entrée en récession au deuxième trimestre. Le produit intérieur brut devrait chuter de 3,6%, soit un point de plus que prévu. Si ces chiffres se confirment, ce sera la plus forte contraction en 25 ans.
L'activité économique tourne au ralenti et avec une inflation galopante, la consommation est en chute libre. Les investisseurs se détournent de la 7e économie mondiale. Le réal, la monnaie brésilienne, s'effondre face au dollar et le commerce extérieur est frappé par la baisse des prix des matières premières.
Un tableau noirci par une crise politique sans fin : scandale de corruption de Petrobras, la compagnie nationale de pétrole, procédure de destitution de la présidente Dilma Rousseff, un climat qui n'inspire pas la confiance des opérateurs économiques.
Seul lot de consolation, la chute du réal a permis au Brésil d’augmenter le volume de ses exportations.