Dans un climat social tendu, la direction d’Air France présente, ce jeudi matin, en comité central d’entreprise, les détails du plan de restructuration qui va aboutir à terme à la suppression de 2900 postes. Les syndicats vont surtout connaître les détails de la première vague de suppression, un peu moins d’un millier d’emplois prévus en 2016.
Sous la pression du gouvernement, le PDG du groupe, Alexandre de Juniac, a toutefois laissé la porte ouverte à des négociations ; les syndicats devront négocier avec la direction la deuxième partie du plan, la plus douloureuse en termes d’emplois, qui doit être mise en œuvre en 2017. En cas d'accord, il s'engage à abandonner ce volet et revenir au plan Perform 2020 qui exige du personnel de travailler gratuitement 100 heures de plus par an.
Appel à manifester
Les syndicats dénoncent un passage en force et appellent à une manifestation devant l'Assemblée nationale. La CGT, de son coté, appelle à « la levée des poursuites et des procédures disciplinaires engagées contre tous les salariés » suspectés d'avoir participé aux violences du 5 octobre.