Si Xi Jinping ne cache pas sa préoccupation sur la vigueur de la croissance chinoise, il se veut confiant quant à la capacité de son pays à surmonter le ralentissement économique actuel.
Le président chinois a vanté les mesures d'assouplissement monétaire prises jusqu'à présent qui ont contribué, selon lui, à désamorcer les risques. Xi Jinping veut aussi rassurer les investisseurs étrangers : il promet d’approfondir les réformes financières spécifiques au marché chinois, d’améliorer le cadre juridique et de promouvoir une concurrence plus juste.
Plus largement, les autorités chinoises s'efforcent de rendre l’économie du pays moins dépendante des investissements publics et du secteur immobilier. Elles cherchent ainsi à bâtir une croissance orientée davantage vers les services ou l'industrie technologique.
De plus, la hausse des salaires progressives en Chine depuis quelques années rend plus chers les produits chinois face à des pays à bas revenu qui existent en Asie du Sud-Est et en Afrique.
La République populaire ne peut donc pas s’appuyer sur ses exportations pour booster la croissance. L’Empire du milieu est devenu depuis 2011 un pays à revenus intermédiaires, facteur qui contribue à la hausse de la consommation intérieure.